Qu’il s’agisse de R&D, de mise aux normes, de protection par la propriété industrielle ou de mise sur le marché, l’innovation est d’abord un investissement, elle doit être gérée à partir d’une stratégie prudente et appropriée.
Au-delà de la différenciation de l’offre par rapport à la concurrence, l’innovation, protégée par la propriété intellectuelle, a un impact financier important sur l’entreprise. L’innovation est un actif immatériel qui valorisé, permet d’accroître la valeur de l’entreprise en incluant le capital technologique qu’elle détient.
C’est la valorisation financière des actifs immatériels.
Dans certains pays, la valorisation de ces actifs immatériels progresse et supplante la valeur des biens physiques ou matériels ; c’est le cas notamment aux États-Unis, en Finlande et en Suède, etc.
Si la prise en compte de ces actifs s’inscrit dans les pratiques courantes des grandes entreprises, cette stratégie ne leur est pas réservée.
En effet, les start-up et PMI/PME innovantes sont pleinement éligibles à ce dispositif. Dans la plupart des cas, ces entreprises sont faiblement valorisées car leur valeur est basée sur des éléments comptables.
Nous pensons qu’il s’agit là de pratiques d’un autre temps qui ne donnent pas la valeur réelle de l’entreprise car elles ne tiennent pas compte des propriétés immatérielles de l’entreprise telles que :
- le capital humain,
- la propriété intellectuelle,
- les savoir-faire,
- l’image, etc.
Si ces éléments sont déterminants lors de la valorisation d’une entreprise, une juste valorisation d’une société est importante dans des rapports d’affaires, pour le transfert de technologies, la création de joint-ventures, les rapports avec les banques ou autres institutionnels mais aussi (et surtout) en termes d’image.
La valorisation d’une société, quelle que soit sa taille, doit prendre en compte ses actifs incorporels. C’est dans ce but que nous avons développé une méthode dédiée qui nous permet d’accompagner les start-up et PMI/PME dans leur stratégie de valorisation financière en vue d’une levée de fond, ouverture du capital ou cession.
Pour les start-up :
Ces jeunes entrepreneurs disposent de peu de moyens financiers. Ils créent leur société sur la base d’une innovation, parfois brevetée. Les fonds propres sont le plus souvent très faibles et leurs besoins de moyens financiers sont importants car il leur faut poursuivre la R&D de leur projet, faire les tests correspondants ainsi que la mise aux normes, puis mettre en place la production ou les accords adéquats avant la commercialisation.
La ressource potentielle dont elles disposent est la levée de fonds, qui doit intervenir après valorisation financière de leurs actifs immatériels, notamment la propriété industrielle et les savoir-faire associés, les moyens humains, etc.
Pour les PMI/PME :
Cette catégorie d’entreprises (20 à 250 personnes) innovantes peuvent profiter de l’impact financier de l’innovation valorisée.
En effet, l’innovation brevetée positionne ces entreprises en situation d’exclusivité sur leur marché, leur donnant ainsi la possibilité de générer des marges significatives sur leur activité, en France et à l’international. Par différence avec d’autres PME qui sont des entreprises de sous-traitance, c’est-à-dire dépendantes des grands donneurs d’ordres et en situation de forte concurrence.
L’innovation valorisée parmi d’autres actifs incorporels leur permet également, en cas d’entrée d’investisseurs ou d’adossement industriel, d’en négocier les modalités sur la base d’une valorisation objective de l’entreprise et d’éviter ainsi une dilution excessive.
Comme tout investissement, innover, c’est accepter une part de risque. Quoique de plus en plus, l’innovation devient une nécessité pour maintenir et développer son activité.
Pour les laboratoires de recherche publique :
L’innovation issue des universités et autres laboratoires de recherche publique est confiée aux Sociétés d’Accélération des Transferts de Technologie (SATT).
Depuis leur création il y a près de 10 années, ces structures réparties sur le territoire national et dotées de moyens financiers importants ont montré leur capacité à intervenir dans la phase de maturation de projets issus des laboratoires de recherche.
Si l’innovation valorisée est une stratégie gagnante pour l’entreprise, elle doit être accompagnée dans cette démarche par un cabinet spécialisé dûment référencé. Le rôle du cabinet étant d’évaluer et de réduire le risque pour l’entreprise, en l’aidant dans sa prise de décision, en la conseillant sur la valorisation de ses actifs et en lui faisant gagner du temps.